S’il y a un truc que j’ai trouvé fort sympa en Irlande, ce sont ces statues que l’on rencontre à (presque) chaque coin de rue. Des hommages aux hommes et aux femmes du pays. Des gens du peuple, des célèbres comme des légendaires.
Premier jour à Dublin, première rencontre, Molly Malone sur Grafton Street !

A l’origine, Molly Malone est une chanson populaire irlandaise. Ce personnage est donc fictif mais si célèbre que l’on aime croire qu’elle a existé. (on raconte que l’on aurait trouvé son extrait de naissance). Ce qui n’est pas tout à fait faux puisqu’elle a au moins existé sous les traits d’autres jeunes femmes irlandaises. Cette chanson est si populaire entre autre dans les pubs irlandais, et dans la rue, qu’elle est devenue le plus naturellement du monde l’hymne officiel de la ville de Dublin. Faisant de la jolie Molly l’un des personnages emblématiques de cette ville. Elle est chantée par les supporters de l’équipe de Dublin GAA et de l’équipe internationale de rugby à XV.
C’est en 1880 que sort la chanson “Molly Malone”, aussi nommée “Cockles and Mussels”. une chanson plutôt tragique. Molly Malone qui le jour vend ses coques et ses moules dans les rues de Dublin, et la nuit tombée ce sont ses charmes qu’elle vend. Poissonnière le jour et prostituée la nuit, elle meurt d’une terrible fièvre.
C’est pour rendre hommage à ce personnage fictif (dont certains sont convaincu de son existence), la ville de Dublin a commandé une statue à son effigie réalisée par Jean Rynhart
Sources: Guide Irlande.com et Wikipedia.
Vous avez été sages? Ok alors voilà la chanson, en deux versions. Une chantée par Sinead O’Connor et l’autre par The Dubliners.
Et les paroles.
Couplet
In Dublin’s fair city,
where the girls are so pretty,
I first set my eyes on sweet Molly Malone,
As she wheeled her wheel-barrow,
Through streets broad and narrow,
Crying, “Cockles and mussels, alive alive oh!”
Refrain
Alive-a-live-oh, Alive-a-live-oh,
Crying “Cockles and mussels, alive alive oh”
Couplet
She was a fishmonger,
And sure ’twas no wonder,
For so were her father and mother before,
And they both wheeled their barrow,
Through streets broad and narrow,
Crying, “Cockles and mussels, alive, alive oh!”
Refrain
Alive-a-live-oh, Alive-a-live-oh,
Crying “Cockles and mussels, alive alive oh”
Couplet
She died of a fever,
And no one could save her,
And that was the end of my sweet Molly Malone.
Now her ghost wheels her barrow,
Through streets broad and narrow,
Crying, “Cockles and mussels, alive, alive oh!”
Refrain
Alive-a-live-oh, Alive-a-live-oh, Crying
“Cockles and mussels, alive alive oh”
J’ai appris la chanson à l’école ! trop triste et émouvante ! et je découvre grâce à toi la statue, merciiii 😉
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Contente de t’avoir « présenté » Molly Malone. En effet c’est une histoire bien triste, et qui je pense raconte celles de nombreuses jeunes filles de cette époque.
Bise Alexandra et merci pour ton passage ici.
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