Mon souhait était de t’offrir pour tes 20 ans une grimpette jusqu’au sommet d’un terril pour que de là haut tu souffles tes 20 bougies. Fêter tes 20 ans sur les terres de sa mère, ça l’fait non?
Joyeux 20 ans mon Ugo.
Tout a commencé chez Pedzouille un chouette restaurant qui sent bon le terroir en plein 10ème arrondissement à deux pas de son ancien lycée. En chemin je me prends LA menace en pleine figure: « J’te préviens, je ne veux pas de chanson en plein resto! Tu ne m’affiche pas ok! Ne leur demande pas de sortir les casseroles et faire du boucan pour me souhaiter un bon anniversaire! Sinon je fais demi-tour T’as compris?
Compris! C’est donc frustrée que j’ai respecté ce soucis de discrétion (sale gosse). Ce qui ne nous a pas empeché de passer une bonne soirée. On s’est régalé dans un cadre très chouette, avec des serveurs vraiment sympas et des bons petits plats. N’ayant pas anticipé sur un éventuel ultimatum, me voilà fort dépourvue lorsque le retour à la maison fut venu. Bref y’ avait pas d’gâteau et donc pas de bougies à souffler.
Trois semaines plus tard, direction les Hauts de France pour y retrouver nos petits camarades et les embarquer à Lens. Depuis notre blog trip dans le bassins minier, je ne pense qu’à une chose, y emmener toute la smala. Souvenirs ici et là.
C’était aussi l’occasion de retourner au Louvre Lens et voir de justesse l’expo HOMERE avant son départ. Grimper le terril en famille j’y tenais vraiment. Je me faisais une joie d’y emmener tout ce beau monde et d’y allumer les bougies sur gâteau d’anniversaire, mais c’était sans compter sur une petite chieuse. J’ai une copine qui a toudis un truc. Mal au dos, mal au ventre, à la cheville, bref mon amie d’enfance est une chieuse et cette chieuse avait encore un bobo qui fait très mal et qui l’empêchait de grimper. Nous avons donc abandonné l’idée du terril et pris directement la direction de Vimy où il était aussi prévu d’y emmener nos ados chéris, alors pourquoi ne pas y souffler les bougies?
C’était sans compter sur le vent. 36 briquets, toutes nos mains en barrage autour des bougies, les gâteaux (des succulents Kalb ‘el louze) à l’abri sous un banc ou devant je ne sais plus…rien, aucune ne s’allume.

Pas grave il y a la champagne gardé au frais dans un sac isotherme. Les coupes ? Bordel! On a oublié d’acheter les coupes.
Pas grave nous trinquerons en rentrant à la maison chez les mêmes petits camarades qui nous offraient le gite et le couvert le temps d’un Week-end. Une fois arrivés à la maison , il n’y a plus de vent mais il n’y a plus de gâteaux non plus puisqu’on l’a bouffé à Vimy. Le champagne n’est même plus frais.
Pas grave nous fêterons ça le lendemain à Bruges. Et si on plantait les bougies dans les gaufres? Une fois à Bruges, on trouve un adorable petit jardin, le champagne est bien frais, les coupes sont cette fois biendans le sac mais pas les bougies. La pire organisation d’anniversaire. De toutes façons à part Jean-Marc et moi, personne n’a voulu de gaufre. Alors hein! Oh!


Trois semaines plus tard, c’est dans les Orties avec un autre gâteau que l’on tente une énième tentative!

Pour ceux qui n’ont pas suivi, le cadeau a été déballé chez Pedzouille, le premier gâteau n’était pas UN gâteau mais des kalb’el Louz du Sud Tunisien qui ont été mangés dans le Pas-de-Calais en terre canadienne. Le Champagne a été bu à Bruges, le Paris-Brest réalisé en Sarthe et les bougies ont été soufflées dans la Mayenne devant la grange en péril. On y est arrivé! Bordel! On y est arrivé!
Encore bel anniversaire à toi Ugo entre Paris, Lens, Vimy, le Nord, Bruges, la Sarthe et la Mayenne.
Happy Birthdaayyy Ugo, bon un peu en retard j’avoue
Bisousssss Nad
J’aimeJ’aime